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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 00:40
 

Le loch Ness, en Ecosse, est le refuge supposé d'un monstre baptisé Nessie. Ce monstre défraye la chronique depuis les temps les plus reculés.
S'étendant sur 42 kilomètres de long, ce loch constitue la plus grande étendue d'eau douce de toute la Grande-Bretagne. Les eaux sombres sont profondes à certains endroits de près de 300 mètres.
Entre canulars, publicité touristique et témoignages authentiques, les sceptiques ont beaucoup de mal à discerner la vérité.
Afin d'y voir un peu plus clair, j'ai sélectionné les témoignages les plus intéressants et surtout les preuves rapportées par les expéditions scientifiques.
Je pense en toute objectivité que notre tendance au scepticisme vis-à-vis de l'insolite ne doit pas nous pousser à nier tout ce que nous ne pouvons expliquer. A contrario, je pense également qu'il n'est pas rationnel, ni souhaitable de nous réfugier dans le paranormal afin d'oublier nos propres angoisses.

La dernière vidéo, réalisée en mai 2007, semble véridique. Cette vidéo a été réalisée par Gordon Holmes et doit être analysée dans les prochains jours.

 

Quelques témoignages sur le monstre du Loch Ness

 C'est en 1933 qu'un chirurgien londonien en vacances prit le premier cliché du monstre. La photo aurait été prise selon lui à environ 500 ou 800 mètres. Elle fut publiée dans le Daily Mail de Londres et souleva la plus belle controverse du 20e siècle.

Première photo du monstre du Loch Ness prise par Hugh Gray en 1933. Il n'y aurait aucun trucage d'après les techniciens de la firme Kodak

La fameuse photo du Docteur Wilson, prise en 1934, n'était qu'une supercherie. Le canular n'a été découvert qu'en 1994.

 

 

 Le document le plus célèbre est celui réalisé en 1960 par l'ingénieur en aéronautique, Tim Dinsdale. On peut y distinguer une bosse, d'un brun rougeâtre, qui traverse le loch puis tourne et longe la rive opposée. Les experts qui examinèrent la pellicule ne décélèrent aucun trucage.

 

 

 Le 14 octobre 1971, le père Grégory Brosey contemplait le lac en compagnie d'un visiteur de l'abbaye bénédictine.
Subitement, une violente agitation des eaux les fit sursauter. A 300 mètres, un grand animal se profila. Il dressa la tête à 2 mètres de haut puis s'éloigna.

Le 8 juillet 1975, Allen Wilkins, un enseignant, et son fils virent à 7h20 une forme noire d'environ 7 mètres apparaître et disparaître.
A 10h12, l'enseignant accompagné de sa femme, photographia trois grosses bosses triangulaires. Les bosses disparurent à l'approche d'un bateau à moteur.
A 21h25, Wilkins et plusieurs personnes virent une tâche noire émergeant de l'eau et formant deux bosses.

 Le 21 juillet 1976, deux mécaniciens d'Inverness se trouvaient sur un bateau lorsqu'ils virent une bosse dans leur sillage. Ils firent demi-tour pour aller voir ça de plus prêt. Là, ils observèrent cinq bosses noires, de 3 à 4 mètres de long et d'un peu moins de un mètre de haut. Ils purent observer ce ballet aquatique pendant une quinzaine de minutes.

Il existe une multitude de témoignages et il est impossible de tous les citer. Plusieurs milliers ont été répertoriés qui ont permis de faire un portrait robot de l'animal.

Dernière vidéo de Nessie (mai 2007)

Un scientifique amateur a tourné des images du fameux monstre du Loch Ness fin mai.

Gordon Holmes dit avoir vu un objet noir de jais d'environ une quinzaine de mètres de long se déplaçant très rapidement dans l'eau, et a cru qu'il pourrait s'agir d'une très grosse anguille. "Je ne pouvais croire mes yeux", a déclaré le technicien de laboratoire de 55 ans.


Un amateur de Nessie et biologiste marin, Adrian Shine, du Loch Ness 2000 Centre à Drumnadrochit, sur les bords du lac, a visionné la vidéo et espère pouvoir l'analyser au cours des prochains mois. "Je me considère comme étant un observateur sceptique de ce qui se passe dans le loch, mais je garde l'esprit ouvert", a-t-il déclaré. "Il n'y a pas de doute que ces images sont parmi les meilleures que j'aie jamais vues".

 

Adrian Shine a déclaré que la vidéo était particulièrement utile, puisque Gordon Holmes y effectue un panoramique afin de capter les berges en arrière-plan, ce qui réduit considérablement les risques de vidéo truquée.

Les médias écossais sont sceptiques quand surviennent de prétendues observations du monstre, mais les images de Gordon Holmes sont si probantes que même la très sérieuse BBC les a présentées à son principal bulletin d'informations de mardi.

Source Internet

Le portrait robot de Nessie

L'animal possède une tête reptilienne, un long cou qu'il peut dresser à environ 2 mètres au-dessus de l'eau ainsi que de grands yeux.
Il possède deux ou trois bosses sur le dos. La queue est mobile et créée des remous importants quand il nage.
L'animal semble inoffensif et plutôt farouche.

Il est troublant de constater que les photos prises montrent une grande ressemblance entre Nessie et les plésiosaures, notamment les élasmosaures.
Le plus connu des élasmosaures, elasmosaurus, vivait au Crétacé supérieur. Aucun de ses restes n'ont été retrouvé en Europe.
Par contre, d'autres plésiosaures fossilisés vivaient en Europe et notamment en Angleterre : muraenosaurus ou plesiosaurus.

 

Cependant, aucun de ces fossiles ne ressemblent vraiment au monstre du Loch Ness. Les bosses sur le dos, par exemple, posent un problème. De plus, les Plésiosaures sont censés avoir vécu dans un milieu marin salé et non en eau douce.

A ce propos, les partisans de l'existence du monstre ont avancé l'argument suivant :

« A la fin du dernier âge glaciaire, il y a 10 000 ans environ, la fonte des glaces a fait considérablement monter le niveau des mers. Emportés par cette montée des eaux, plusieurs plésiosaures auraient pu se trouver jetés dans les eaux du loch nouvellement formé ».

Cet argument implique deux choses :

  • D'une part, cela voudrait dire que les plésiosaures ont survécu à la grande extinction de la fin du Crétacé
  • D'autre part, qu'ils auraient réussi à s'adapter à une eau gelée. Très franchement, du point de vue géologique, c'est impossible. Si des plésiosaures avaient survécu, ils auraient été congelés par la pression des glaciers.

Le fait de ne pouvoir identifier avec précision cet animal d'après les photos ne prouve pas qu'il n'existe pas car nous sommes loin de connaître toutes les espèces qui se sont succédées au Mésozoïque.
Par contre, les paléontologues n'ont pas retrouvé, à ce jour, de fossiles de reptiles marins datés d'une période postérieure au Crétacé. Officiellement, tous les reptiles marins ont disparu en même temps que les dinosaures à la fin du Crétacé. Nous verrons dans d'autres dossiers que cette affirmation n'est peut-être pas si évidente.

A la recherche de Nessie

Il est difficile de prouver l'existence du monstre en raison de son aptitude à ne pas vouloir se montrer quand il le faudrait.
Mais, pour rester objective, je rajouterais que les eaux du loch sont difficiles à explorer. La détection électronique n'y est pas toujours possible et l'opacité des eaux n'arrange rien. La visibilité moyenne est de 1,50 mètre.

 

Le loch Ness

En 1972, l'Académie de science appliquée organisa une expédition scientifique, dirigée par le professeur Robert Rines.
La nuit du 8 août, vers une heure du matin, l'équipe commença à voir dans le rayon sonar les traces épaisses et noires d'une grande masse en mouvement, traces semblables à celles obtenues par l'expédition de 1970.

Tracés du sonar

Le sonar enregistra l'apparition de deux gros objets. La caméra stroboscopique photographia les tâches détectées.
En raison de l'opacité de l'eau, les vues étaient floues. Cependant, l'analyse par ordinateur révéla des images intéressantes :

  • Un grand aileron en mouvement de 1,20 à 1,80 mètre de long

Image qui ressemble à un grand aileron captée par une caméra immergée

  • Deux objets ressemblant à des gros animaux, l'écart entre les deux corps était d'environ 3,50 mètres

En juin 1975, une nouvelle expédition fut organisée avec un matériel de détection plus sophistiqué. Plusieurs photographies montrent :

  • Une partie d'un corps rosâtre
  • Le torse antérieur, le cou et la tête d'un animal vivant ainsi que deux courts ailerons

Photo prise par une caméra immergée lors de l'expédition

La meilleure photo montre la tête de l'animal.Elle a été prise de profil et l'on peut observer une gueule ouverte et plusieurs excroissances formant des cornes.

Les scientifiques, après analyse des différentes photos, ont décrit l'animal de la manière suivante :

  • Un animal d'une longueur total de 6 mètres avec un cou épais de 45 centimètres
  • Une gueule de 22 centimètres de long et 13 centimètres de large
  • Des cornes de 15 centimètres, écartées de 25 centimètres

Il est à souligner que les photos rapportées par cette expédition ébranlèrent sérieusement les scientifiques les plus sceptiques.
Cependant, de nombreux experts estiment qu'il n'y a là pas matière à certitude. On ne peut les en blâmer étant donné l'aspect très flou des prises de vue. D'une manière générale, les scientifiques hésitent par peur du ridicule. Certains comme le professeur Maurice Burton, attaché au département d'histoire naturelle du British Muséum, se sont montrés de fervents partisans de l'existence du monstre pour subitement devenir les adversaires les plus acharnés. Le zoologue hollandais Oudemans a, lui, consacré deux mémoires au monstre et a conclu à son existence.

 

 

En 1987, une nouvelle expédition à grande échelle est mise en œuvre. Le nombre de navires et la distance entre chaque embarcation avaient été calculés pour que les faisceaux d'ultrasons envoyés par les 24 échosondeurs embarqués se recoupent et ne laissent pas un seul centimètre carré du loch inexploré.
Devant 300 journalistes venus du monde entier et 15 réseaux de télévision nationaux, les responsables de l'expédition avouèrent n'avoir rien découvert d'extraordinaire.
Ils enregistrèrent seulement trois échos curieux dont l'un fort et persistant à une profondeur d'environ 200 mètres.
Le banc de poissons était exclu mais on a suggéré que ça pouvait être un tronc d'arbre.

Le monstre du Loch Ness existe-t-il ?

Je crois que le terme « monstre » fausse le débat. Qui dit monstre, dit légende ou animal fantastique.
Personne ne nie qu'il existe au fond de ce loch un ou plusieurs animaux, peut-être inconnus. Le terme « animal » ramène cette controverse sur un terrain plus rationnel et sans doute moins passionné.

Il existe au fond des océans de nombreuses formes animales totalement inconnues. Chaque nouvelle expédition, à des profondeurs de plus en plus importantes, permet aux scientifiques de découvrir de nouvelles espèces.
Il est certain qu'une forme de vie a élu domicile dans ce lac. Cependant, rien ne prouve qu'il s'agisse d'un animal préhistorique comme une espèce proche de l'elasmosaurus. Comme je l'ai déjà souligné, les descriptions ne concordent pas.

 

 

 

Il est plus probable que ces animaux, car il y en a plusieurs, nous sont tout simplement inconnus ou parfaitement connus mais non identifiés. La gigantesque caverne sous-marine découverte par le submersible Pisces en 1969 est-elle le repaire de ces créatures ? J'en doute beaucoup.

Une chose est certaine, Nessie n'est pas un cas unique. De nombreuses autres créatures ont été observées, voire repêchées à travers le monde.
Je ne manquerais pas d'y revenir prochainement dans de nouveaux dossiers.

 

Théorie sur le monstre du Loch Ness

Cet été je suis allé en Ecosse et comme tous les touristes qui se respectent, je suis allé au Loch Ness!!
Bon autant le dire tout de suite, je n'ai vu aucun monstre mais j'ai lu le guide du routard à propos de ce lac.
Voila l'une des explications qu ils donnaient (selon une théorie d'un ingénieur anglais):

Il y aurait des troncs d'arbre au fond du lac et, la nature de l'eau, de la végétation et surtout la pression font que ces troncs sont chargés en gaz.
Avec le temps, certains par la poussée d'Archimède remontent à la surface, et quand ils l'atteignent, le gaz emprisonné se trouve libéré (moins de pression) ce qui fait plein de bulles.
Les gens voient des grandes formes noires, des bulles, des remous, les mouvements d'une forme noire, (comme un bouchon de liège qu'on lâche du fond d'un verre) qui, une fois le gaz échappé, se re-remplissent d' eau et coulent !!!
Ainsi ils disparaissent au fond du lac !!!
Ca expliquerait les écarts entre les différents témoignages, troncs d'arbre de formes différentes, et le fait qu'on ne trouve rien au fond.

 

 

Extrait de ce site

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 07:30
 Le Graal est un objet mythique de la légende arthurienne, objet de la quête des chevaliers de la Table Ronde. À partir du XIIème siècle, il est assimilé au Saint Calice (la coupe qui a recueilli le sang du Christ) et prend le nom de Saint Graal. La nature du Graal et la thématique de la quête qui lui est associée ont donné lieu à de nombreuses interprétations symboliques ou ésotériques, ainsi qu'à de multiples illustrations artistiques

Dans la tradition médiévale chrétienne, le Graal est une mystérieuse coupe sacrée, et l'objet d'une quête menée par les Chevaliers de la Table Ronde. Dans cette littérature, le Graal est un objet symbolique : il représente le mystère du christianisme dont la recherche peut aboutir à une révélation personnelle de la lumière du Christ. La légende du Graal s'est toutefois élaborée sur plusieurs décennies, et n'a pas toujours été assimilée au Christ.

On suppose que le « graal » désigne un plat large et assez profond, un récipient creux aux larges bords : le mot « graal » viendrait du latin cratella, « vase » qui désigne, en vieux français, une coupe ou un plat creux doté de larges bords.

Pour d'autres, le mot « graal » ou « grasal » désigne un plat creux particulier destiné à servir les viandes riches en jus.Mario Roques a découvert plus d'une cinquantaine de formes, toutes issues du latin gradalis dans les parlers locaux des Pays d'Oïl, comme greal, greau, gruau, griau, grial, grélot, graduc, guerlaud, etc. Le Languedoc a conservé grasal ou grésal, qui est devenu de gradal le mot gardale dans le Sud-Ouest. Tous ces mots désignent un récipient creux aux usages divers. Le mot gradal était utilisé avec ce sens en 1150 comme le montre Michel Roquebert. Le mot graal est aussi trouvé avec ce sens en 1204

L'objet légendaire du Graal apparaît pour la première fois à la fin du XIIè siècle dans le roman Perceval ou le conte du Graal, de Chrétien de Troyes, comme avatar du chaudron d'immortalité du Dagda– talisman de la mythologie celtique. Chrétien de Troyes mourut avant d'avoir pu terminer son ouvrage, que lui avait commandé Philippe d'Alsace, comte de Flandres. Plusieurs auteurs reprirent et continuèrent l'histoire de Perceval : Wauchier de Denain, Gauvain, Manessier, Gerbert.
Au début du XIIème siècle paraissent Perlesvaus ou le Haut livre du Graal, le Parzival de Wolfram von Eschenbach, et Joseph d'Arimathie ou l'Estoire dou Graal de Robert de Boron.
Dès 1230, le thème du Graal ne donnera plus lieu à de nouveaux développements littéraires.

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 11:12

Conflit fantastique entre paganisme et chrétienté.

Au V éme Siècle de notre ére, le bon roi Gradlon règne en maître sur la Cornouaille. Par amour pour son unique fille, Dahut, il fait construire une cité merveilleuse qui bravera les flots de l'actuelle baie du Douarnenez. Mais la colère divine s'abattra sur Is annonçant la disparition des anciens cultes et le triomphe de l'ère chrétienne...

Quelle merveilleuse légende que celle d'un roi chrétien qui construira la plus belle et la plus opulente ville de toute l'Armorique avec l'aide des Korrigans, personnages folkloriques appartenant à la plus pure tradition celtique.

La légende raconte...

Le grand roi Gradlon (Gradlon Meur ) avait enlevé, au cours d'une expédition maritime sur les côtes de Scandinavie, une fée guerrière , qui était morte en lui donnant une fille, Dahut. Obsédé par la disparition de son épouse, il n'avait jamais retrouvé femme et avait élevé seul la petite Dahut qui était devenue une magnifique princesse. Lors d'une partie de chasse dans la forêt de Neved, le roi avait fait connaissance de saint Corentin, ermite chrétien qui avait réussi à le convertir à la nouvelle foi alors que sa fille restait profondément attachée aux anciens cultes. Pour contenter son enfant, Gradlon lui fit construire une magnifique citée: IS. Elevée sur un polder, elle était protégée de la mer par une digue. Des écluses, construites avec l'aide des Korrigans invoqués par Dahut, s'ouvraient à marée basses pour évacuer l'eau des rivières et se refermaient lors du flux. Les portes de la mer ne pouvaient s'ouvrir qu'au moyens de lourdes clés que le roi conservaient sur sa poitrine.


IS aurait donc couru peu de danger si elle n'avait été une cité aux mœurs dissolues, où la fille de Gradlon menait une vie de débauche et prenait chaque soir un nouvel amant qu'elle faisait étrangler au petit jour entraînant avec elle toute la population à se livrer aux pires dérèglements. Saint Gwenolé venait souvent de Landévennec pour tenter de rétablir la situation, mais les habitants ne l'écoutait guère ainsi... Dieu décida de livrer la ville à Satan.

Un prince inconnu fit son apparition dans la majestueuse citée d'Is et subjugua Dahut de son regard brûlant. Pour lui plaire, elle déroba au roi son père les fameuses clefs d'or et les lui remit. La marée était à son plein lorsque les écluses furent ouvertes, le flots se précipitèrent et engloutirent la ville. Grâce à Saint Gwenolé, le roi Gradlon put se sauver à cheval, mais il dut pour cela, à la demande de l' évêque, repousser sa fille de la croupe de la monture, alourdie par le poids de la pécheresse. Ainsi, Gradlon poussa sa fille bien aimée dans les flots déchaînés et réussi ainsi à sauver son existence et celle de Saint Gwénolé.

Derrière eux, la mer recouvrait les toits des plus hauts édifices de la cité...

Les cloches de la cité sonnent encore...

Dans la mythologie celtique , Yann Brekilien nous affirme que " La submersion de la ville par un raz de marée, au Véme Siècle, a toutes les chances de n'être pas une légende, mais un fait historique dont le peuple a gardé un souvenir horrifié. Lors de certaines grandes marées, il est arrivée que la mer, au fond de la baie de Douarnenez, découvre des vestiges de construction et, sur la grève de Trezmalaouen, voisine de Ris, une forêt de chênes et d'ifs couchés, les racines vers le large, les branches vers la terre ferme. De plus, bon nombre de chaussée romaine convergent vers le fond de la baie de Douarnenez et s'enfoncent sous les eaux ... "

Nous avons pu constater nous même que sur la grève du Ris, à 2,5 km à l'est de Douarnenez, on peut voir aux grandes marées, un fragment de mur en brique romaine enfoncé dans le sable... D'ailleurs, l'enfoncement progressif, sous les flots, de la côte armoricaine est bien connu des géographes.

Ainsi, la merveilleuse cité d'IS bien qu'engloutie, ne semble pas totalement détruite. On raconte que les pêcheurs de Douarnenez, quand la mer est calme, on en bien des fois entendu sonner les cloches...

Paris engloutie ?

Is était la plus belle des capitales. Aussi, après sa disparition, Lutéce à vu son nom changé en Par Is qui signifie en Breton " pareille à Is ". D'ailleurs, une vieille Gwertz bretonne semble bien vouloir affirmer qu'un jour, la capitale armoricaine resurgira des eaux et retrouvera sa splendeur au détriment ... des parisiens.

Pa vo beuzet Paris
Ec'h adsavo Ker Is

Quand Paris sera englouti
Resurgira la ville d'Is. (c'est pas beau, ca ?)

Qu'est ce qu'un Korrigan?

Petits, ridés, malingres, mais d'une force prodigieuse, les Korrigans sont des êtres féeriques qui hantent les côtes bretonnes, dansent la nuit autour des menhirs et jouent des tours aux pauvres humains qui tentent de les approcher. Ils sont présents dans la légende d'IS car, Dahut, qui possédait de sa mère le secret des anciens dieux, les a contacté et sollicité pour la construction des portes de la cité. Ainsi, ce sont les korrigans qui ont élaborés le mécanisme des écluses.

Ci-contre, l'illustration de la Ville d'Ys est de Mark Mosnier, qui a aussi dessiné le Barde de Granit sur www.magicien-bretagne.fr

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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 22:30
Parce que la connaissance du patrimoine celtique est essentiel à mon approche magique, toutes les recherches permettant d'avancer dans ces connaissances sont bienvenues. Je vous partage ici quelques informations trouvées sur le net, à cette adresse :
 


Stonehenge

Le plus célèbre des monuments mégalithiques anglais, Stonehenge, a ses admirateurs inconditionnels, tant pour sa beauté, son ancienneté que pour toutes les questions qu'il pose aux esprits curieux : sa construction, sa finalité, ses rapports avec les mathématiques et l'astronomie.

Symbole des savoirs anciens de l'humanité, Stonehenge est, pour qui l'a vu ou en a seulement entendu parler, une référence culturelle qui nous dépasse et fait partie de notre imaginaire.

 

Il est naturel que chacun, selon son talent et ses moyens, veuille un jour ou l'autre se construire "son Stonehenge". Pour certains, ce peut être une nouvelle théorie, un projet architectural, pour d'autres un sujet d'inspiration littéraire, artistique, un exploit sportif ou autre.


Théories sur Stonehenge

Théories sur la signification et la fonction du monument

Pour John Aubrey, en 1640, le monument fut erigé par des druides et avait une fonction astronomique. En 1965, Dans Stonehenge Decoded, Gerald Hawkins lança l'hypothèse d'un "calculateur astronomique" fondé sur les trous d'Aubrey (les 56 trous qui ceinturent le monument), qui pourraient avoir été un moyen de prédire les éclipses de lune. Enfin, plus récemment, Alan Butler a défendu dans plusieurs ouvrages l'existence de « lignes de sel », qui seraient une série de 366 méridiens sillonnant le globe et marqueurs au sol d'une géométrie mégalithique à 366 degrés, dont l'une passerait notamment à Stonehenge et à Avebury.

 

Archéoastronomie à Stonehenge

Le monument préhistorique de Stonehenge a longtemps été étudié pour ses liens éventuels avec l'astronomie ancienne. Des archéoastronomes ont prétendu que Stonehenge représentait un « ancien observatoire », bien que son utilisation à cette fin soit contestée. Beaucoup pensent également que le site peut avoir eu une valeur astrologique ou spirituelle.

Lever de soleil au solstice d'été, selon le Nordisk familjebok (1918)

 

La découverte de l'existence d'une pierre faisant paire avec la Heel Stone a mis le doute sur l'interprétation de celle-ci comme le marqueur du lever de soleil au solstice d'été. La deuxième pierre peut avoir été le second élément d'un "couloir d'énergie solaire", les deux pierres encadrant le lever du soleil.

 

Les premiers travaux

Stonehenge présente une ouverture au nord-est de l'enceinte circulaire de la phase I, et il s'en est suivi des suggestions sur l'importance particulière attachée par ses bâtisseurs aux points des solstices et des équinoxes. Par exemple, au solstice d'été, le soleil passe près de la Heel Stone, et les premiers rayons du soleil brillent dans le fer à cheval, au centre du monument. Bien qu'on ne puisse écarter qu'un tel alignement puisse être une coïncidence, cette orientation astronomique a été reconnue pour la première fois en 1740 par William Stukeley et généralement suivie de tous les observateurs.

Stukeley a remarqué que la Heel Stone n'était pas précisément alignée sur le lever du soleil. D'une année à l'autre, le mouvement du soleil dans le ciel semble régulier. Pourtant, en raison des variations de l'obliquité de l'écliptique, les déclinaisons du soleil changent avec le temps. Le prétendu alignement de la Heel Stone avec le lever du soleil au solstice d'été aurait été moins précis il y a quatre ou cinq mille ans. La Heel Stone, en effet, est située à environ 1/7e de la circonférence terrestre en latitude Nord, comme l'a indiqué l'archéologue James Q. Jacobs.

Les premiers efforts pour dater Stonehenge exploitaient les menus changements dans les alignements astronomiques et ont conduit à des théories comme celle de H. Broome's en 1864, développant l'idée que le monument a été construit en -977, au moment où l'étoile Sirius serait passée au-dessus de l' Avenue de Stonehenge. Sir Norman Lockyer a proposé une date de -1680, reposant entièrement sur un azimut erroné du lever de soleil sur l' Avenue, s'alignant sur un relevé trigonométrique récent de l' Ordnance Survey selon une fonctionnalité moderne. Flinders Petrie préférait une date plus tardive de 730, mais les pierres étaient considérablement inclinées à l'époque de son enquête et ne pouvaient livrer de mesures et visées exactes.

Un débat d'archéoastronomie a été déclenché par la publication, en 1963, de Stonehenge Decoded, par l'astronome né britannique Gerald Hawkins. Hawkins a déclaré voir un grand nombre d'alignements, à la fois lunaires et solaires, et a affirmé que Stonehenge aurait pu être utilisé pour prévoir les éclipses. Le livre de Hawkins a bénéficié d'une large publicité, en partie parce qu'il avait utilisé un ordinateur dans ses calculs. Les archéologues étaient méfiants à l'encontre des nouvelles contributions au débat venant des astronomes britanniques C.A. "Peter" Newham et Sir Fred Hoyle, le célèbre cosmologiste de Cambridge, ainsi que d'Alexander Thom, professeur d'ingénierie retraité, qui a étudié les cercles de pierres durant plus de vingt ans. Leurs théories ont dû faire face à des critiques au cours des dernières décennies de la part de Richard J. C. Atkinson et d'autres qui ont suggéré les difficultés pratiques dans l'approche interprétative d'un « calculateur de l'âge de pierre ».

 

Newham et les Station Stones

Newham a trouvé un alignement pour les équinoxes en traçant une ligne entre l'une des Station Stones et un trou de poteau situé à côté de la Heel Stone. Il a également identifié un alignement lunaire, le long des côtés du rectangle créé par les quatre Station Stones correspondant au lever et au coucher de la Lune à son « major standstill .

Deux des Station Stones sont endommagées et, bien que leurs positions créent un rectangle approximatif, l'incertitude de leur datation entraîne celle de leurs relations avec les autres dispositifs présents sur le site. La latitude de Stonehenge est inhabituelle en ce sens que seulement à peu près à cette latitude (à 50 km près), les événements lunaires et solaires évoqués ci-dessus se produisent à angle droit les uns par rapport aux autres. À plus de 50 km au nord ou au sud de la latitude de Stonehenge, les Station Stones auraient dû décrire un parallélogramme.

 

Les travaux de Gerald Hawkins

Les travaux de Gerald Hawkins sur Stonehenge ont été publiés pour la première fois dans Nature en 1963 suivant les analyses qu'il a effectuées avec l'ordinateur IBM de Harvard-Smithsonian. Hawkins n'a pas trouvé un ou deux alignements, mais des dizaines. Il a étudié, avec l'aide de l'ordinateur, 165 caractéristiques significatives du monument et les a utilisées pour vérifier les alignements entre eux et tous tous les points de lever et de coucher du soleil, de la lune, des planètes et des étoiles brillantes dans les positions qui auraient été les leurs en 1500 avant J.-C. Treize corrélations solaires et onze lunaires ont été ainsi déterminées de façon précise, tenant compte des diverses phases de construction du site. Hawkins a également proposé une méthode permettant d'utiliser les trous d'Aubrey pour prévoir les éclipses de lune en déplaçant les marqueurs d'un trou à l'autre. En 1965, Hawkins a écrit (avec J.B. White) le livre Stonehenge Decoded, qui détaillait ses conclusions et voyait en Stonehenge un « calculateur néolithique ».

Atkinson a répondu avec son article Rayon de lune sur Stonehenge dans Antiquity (1966) en soulignant que certains des trous que Hawkins avait utilisés pour ses lignes de mire étaient plus probablement des dépressions naturelles et qu'il s'était autorisé une marge d'erreur maximale de deux degrés dans ses alignements. Atkinson a constaté que la probabilité qu'un si grand nombre d'alignements soient visibles de 165 points étaient alors plus proches d'une chance sur deux que le « une possibilité sur un million » que Hawkins avait bien voulu proclamer. Le fait que les Station Stones aient été installées par dessus les trous d'Aubrey signifie que beaucoup d'alignements de Hawkins entre les deux dispositifs sont illusoires. Le même article d'Atkinson contient d'autres critiques de l'interprétation des trous d'Aubrey comme marqueurs astronomiques et des travaux de Fred Hoyle.

La question se pose également de savoir si le climat anglais aurait permis l'observation précise des événements astronomiques. Les chercheurs modernes étaient en quête d'alignements concernant des phénomènes qu'ils savaient déjà exister, mais les utilisateurs préhistoriques n'ont pas eu cet avantage.

 

Les travaux d'Alexander Thom

Alexander Thom a étudié les cercles de pierres depuis les années 1950, à la recherche d'alignements astronomiques et du « megalithic yard » (unité de longueur hypothétique), mais ce n'est qu'en 1973 qu'il a tourné son attention vers Stonehenge. Thom a choisi d'ignorer les alignements entre les différents dispositifs au sein du monument, les considérant comme trop proches pour être fiables et a plutôt recherché des éléments du paysage qui auraient pu marquer les événements lunaires et solaires. Mais l'un des principaux sites de Thom, « Peter's Mound », s'est avéré être un trou de décharge du XXe siècle et cela n'a pas été favorable à ses hypothèses.

 

Les travaux de M. W. Postins

M.W. Postins a publié un petit livre intitulé Stonehenge : le Soleil, la Lune, les étoiles errantes, où il a postulé que les cinq trilithes représentaient les cinq planètes visibles à l'œil nu. Il a estimé que les deux plus petits trilithes représentaient Mercure et Vénus, parce qu'ils suivaient au plus près l'orbite solaire, et aussi qu'ils étaient alignés avec l'axe solaire de Stonehenge. Les deux trilithes intermédiaires représentaient Mars et Jupiter, qui suivaient au plus près la trajectoire lunaire, et étaient alignés avec l'axe lunaire de Stonehenge. Le grand trilithe représentait Saturne, parce que celui-ci se déplace sur une trajectoire unique, beaucoup plus lentement que les autres planètes. Postins n'a cependant pas été en mesure d'établir la distinction entre les trilithes de Mercure et Vénus, ni entre ceux de Mars et de Jupiter, et a suggéré qu'au moment de leur construction, ils pouvaient avoir des noms inscrits dans la pierre.

 

Théories plus récentes

Malgré les plus de 20 000 personnes accourues pour visiter Stonehenge au solstice de l'été 2005, de plus en plus de signes indiquent que leurs ancêtres ne s'y rendaient pas l'été, mais bien plutôt pour le solstice d'hiver. Le seul monument mégalithique des Îles Britanniques à présenter un alignement solaire clair et irréfutable est le monument de Newgrange, qui est orienté vers le lever du soleil au solstice d'hiver. Le plus récent élément de preuve concerne des dents et des os de porcs abattus à proximité de Durrington Walls, leur âge au moment de leur mort indiquant qu'ils ont été abattus, en décembre ou janvier de chaque année. Mike Parker Pearson, de l'Université de Sheffield a dit : « Nous n'avons pas de preuves de la présence de quiconque dans le paysage durant l'été.

Aujourd'hui, le sentiment commun est que certaines de ces considérations astronomiques, mais pas toutes, ont été surévaluées.

 

Théories et expériences sur la construction

Bien que nous n'ayons aucune certitude sur les techniques réellement mises en œuvre, des expériences récentes, comme celle de Bougon, ont montré que l'utilisation de moyens rudimentaires tels que leviers (surtout pour vaincre la force d'inertie au départ), cordages, rouleaux de bois sous la pierre, chemin d'argile pour rendre le sol plus glissant, permettait à un groupe bien organisé de déplacer de très lourdes charges.

Wally Wallington, charpentier retraité, a mis au point plusieurs techniques simples et nécessitant peu de force, permettant de déplacer, tourner, soulever et dresser des blocs de pierre de plusieurs tonnes.

Les techniques mises en œuvre ainsi que les contacts commerciaux avec la Grèce font penser à des influences mycéniennes pour la construction, bien que depuis les années 1980 les archéologues penchent plutôt pour un développement local et autonome.

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 00:07
Il y a une dizaine d'années, j'ai commencé à écrire des nouvelles.
Découvrez-les sur mes blogs, site, ou spectacles. Ici, l'étrange anneau de Koat an Noz, ou ma version de l'histoire d'une célèbre bague...


Connaissez-vous l'histoire de cette fameuse bague, sur laquelle se trouve un coeur tenu par deux mains, et entouré de sept pierres ?
Approchez tous, jeunes et vieilles gens, car voici l'étrange récit de Koat an Noz...
La Noël de l'an 1359 approchait, et l'hiver battait son plein... Les campagnes enneigées privaient tout gibier de nourriture, et cela se ressentait sur toute la Bretagne.
Les plus jeunes s'ennuyaient à mourir. Pour passer le temps, se réchauffer, et oublier la faim, une bande se démarquait ainsi, du côté de Koat an Noz, et provoquait les pires ennuis aux villageois.
Ils décidèrent un jour d'élire leur chef, et s'accordèrent pour que ce soit celui qui commettrait le pire...
Ils étaient sept, mais trois d'entre eux visaient le titre suprême.
Le premier décida de frapper et de voler Salaün, le vieux mendiant qui sommeillait sous le porche de l'église.
C'était trop peu, le second décida de libérer le maigre bétail de la ferme du vieux Fañch, et de le mener au lac.
Pas assez pour le troisième, il proclama devant tous :
"Tout ce que vous avez fait est fort bien, mais je ferai mieux que quiconque : je vais tuer ma mère, et en guise de preuve, je vous ramènerai son coeur !!!
- Si tu respectes ta parole, répliquèrent ses compagnons, alors tu mériteras d'être notre chef !"

Le soir venu, il s'en retourna chez lui, où sa vieille mère l'attendait pour souper. Dans l'âtre frémissait une marmite de potage bien fumante.
Ils mangèrent ensemble, sans un mot, puis sa mère, installée sur une couche de paille, s'endormit dans la chaleur du feu.
Le fils saisit alors le couteau de chasse, le prit à deux mains, et le plongea à trois reprises dans la poitrine de la vieille femme. La robe immaculée se couvrit d'une auréole écarlate.
Introduisant sa main dans le corps, il arracha le coeur, et se mit à courir, affolé, dans les bois de Koat an Noz. La nuit était noire, et en courant, il trébuchait sur les racines des arbres.
Haletant, épuisé, il voulait ramener la preuve de son crime à ses amis...
Mais il se prit le pied dans une ornière, et s'étala face contre terre, lâchant le précieux coeur...
Il se releva en sang, et tâtonna pour retrouver ce dernier. Mettant la main dessus, il s'entendit le coeur lui demander :
"Tu ne t'es pas fait mal, mon fils ?"

Prostré, il pleura amèrement son geste... s'occupa des funérailles de sa mère, abandonna ses "amis", puis décida d'oeuvrer pour les jeunes...

Un jour, alors qu'il allait se recueillir sur la modeste tombe, il y trouva une rose, et au milieu des pétales, un anneau d'argent où un coeur, enserré de deux mains, était entouré de sept gemmes...
Cet anneau, il le porta chaque jour... Cet anneau, chaque nuit disparaissait...
Cet anneau, chaque jour dans une rose, il le retrouva... sur le tertre de sa mère...

Eflamm Caouissin
Texte déposé.

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 09:59
Cette fontaine, qui fait partie intégrante de mon histoire, existe réellement au sein de la forêt de Brocéliande, et semble réellement magique.
Pour ma part, lorsque j'y plonge la main, c'est pour y voir apparaître la monnaie de féerie, que je laisse en gage pour mon périple à travers le Royaume d'Anwynn.
Voilà ici une description qui me semble très bien faite, et se rapproche de ma vision des choses. Elle est issue de ce site : http://www.portes-de-feerie.fr
Cette fontaine, dont l'aspect peut paraître banal, cache de nombreux mystères. Lorsque l'on s'approche de l'eau, on peut voir des bulles s'échappées vers la surface.
Que sont ces bulles?
Il y a plusieurs réponses.
Parmi elles, une légende dit que de cette fontaine naissent les fées de l'eau.
Chaque bulle laisse échapper de minuscules fées invisibles à l'oeil nu. Une autre dit que ces bulles magiques soignent de tous les maux et surtout de la folie! D'où le nom du village qui se situe sur le chemin de la Fontaine : Folle-pensée. Une autre encore, et elle est pour moi celle qui me parait la plus vraisemblable car de source korrigane. Un dragon banni de FEERIE , aurait trouvé refuge sous terre pour échapper à la cruauté des hommes. Et c'est sous La fontaine de Barenton qu'il aurait trouvé refuge et s'y serait endormi jusqu'à ce qu'il ait été pardonné par les siens!

Cette eau paraît bouillir à certaine période de l'année mais quand on y plonge la main, elle est d'une fraicheur incroyable! On peut aussi remarquer une margelle de pierre qui se nomme le Perron de Merlin. Ce dernier avait pour habitude de s'y étendre pour se reposer ou pour attendre la venue de Viviane, sa bien-aimée. C'est près de cette fontaine qu'il lui apprit comment faire venir la pluie.
Merlin avait ensorcellé le perron. Il suffisait de prendre de l'eau de la Fontaine et de la déverser sur celui-ci. Après quelques minutes, la pluie se met à tomber. D'ailleurs si vous voulez essayer, ne vous retenez pas! Car cette croyance est tenace et il y a eu dans les années 1950, des processions pendant les périodes de sécheresses pour faire tomber la pluie.
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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 11:38
...

par Corvus Corax, un groupe que j'aime beaucoup.
Regardez ce clip... la magie est présente tout au long de celui-ci.  A noter que ca donne des idées ;)
Plus d'infos sur le groupe : http://www.corvuscorax.de
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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 10:08

Extrait d'un de mes spectacles (avec mes remerciements au groupe Stone Age)

Il y a de cela bien longtemps, les Anciens avaient tissé un réseau de communication sur toute la Terre, d'Assouan à Ouessant, de Karnac à Carnac.

Chaque menhir, chaque mégalithe, chaque obélisque, chaque Pyramide, chaque statue...  était  un relais qui permettait de voyager et de communiquer.

Pour cela, il suffisait de ressortir des vieilles pierres les sons fossiles qui s'y trouvaient. Des faisceaux invisibles s'étendaient alors autour de la terre, abolissant le temps...

Une magie pétrifiée dans ces lignes minérales, qui se régénérait à chaque appel, un enchantement inoui bien au-delà de l'actuel wifi...

Puis tout fut perdu, et au fil du temps, sans écrits cette technologie sombra dans l'oubli...

Perdu ???... Pas si sûr, car dans un milieu fermé existait toujours la légende. Seule la méthode  avait disparu...

Jusqu' à ce qu'un dénommé Kervador*, accompagné de ses comparses Lac'hilaouët, Ponkallec et Terracotta, puisse  extraire à sa manière, avec la technologie de notre monde moderne,  ces sons antiques ...et restaurer ce qui avait été.

Désormais certains magiciens font partie de ce Cercle fermé, héritiers des druides aux pouvoirs cachés...


* Ces 4 compères existent toujours sous le nom de Stone Age, groupe breton aux sons  originaux ( Albums Kalon Mari, Les Chronovoyageurs, Promessa, Totems d'Armorique)

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